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Analyse de la fragmentation de l’ADN

Pour procéder à l’évaluation de l’apoptose tardive à l’aide du NucleoCounter® NC-3000™

  • Mesurez facilement les niveaux de fragmentation de l’ADN
  • Acquisition et analyse en une seule étape
  • Protocole facile à utiliser grâce à des paramètres prédéfinis
  • Aucun traitement à la RNase requis
  • Aucun étalonnage requis
  • Présentation claire des données avec la fonctionnalité Plot Manager
  • Rapports automatisés en format PDF
  • Exportation des données aux formats FCS/ACS
Dans le test de coloration à l’annexine V, les cellules sont colorées à l’aide de l’annexine V, de la solution 15 et de la solution 16, puis elles sont chargées sur une lame de comptage cellulaire et ensuite comptées au moyen du NucleoCounter® NC-3000™.

Présentation du test de fragmentation de l’ADN

Pendant l’apoptose, les protéines agissent sur l’ADN chromosomique pour le fragmenter en échelles. On détecte cet événement apoptotique de stade tardif en mesurant la teneur en ADN en utilisant une méthode similaire à celle mise en œuvre dans le cadre de notre test du cycle cellulaire. Dans les cellules apoptotiques, vous observerez une dissolution des pics aux phases G1 et G2, et la montée d’un « pic de la sous-phase G1» qui croît parallèlement à la progression de l’échelle de l’ADN chromosomique.

Le mécanisme de la dégradation de l’ADN se caractérise par l’activation des nucléases dépendantes du calcium et du magnésium à mesure que l’apoptose progresse. En conséquence, des entailles et des cassures apparaissent dans la double hélice de l’ADN, ce qui provoque sa fragmentation1. Il s’agit d’un événement apoptotique de stade tardif, qui peut être détecté en quantifiant la teneur en ADN des cellules. La teneur en ADN des cellules apoptotiques de stade tardif sera moins importante, ce qui permet de les identifier comme étant dans la sous-phase G1.

Principe du test

En utilisant la microscopie à fluorescence et l’analyse d’images, le NucleoCounter® NC-3000™ détecte automatiquement les cellules dont l’ADN est fragmenté (cellules en sous-phase G1).

Après coloration des cellules fixées au DAPI, l’échantillon est analysé à l’aide du système NucleoCounter ® NC-3000™, qui quantifie la fluorescence cellulaire et identifie les cellules apoptotiques dont l’ADN est fragmenté sous la forme d’un pic de la sous-phase G1 dans un histogramme représentant la teneur en ADN affiché sur l’écran de l’ordinateur.

Les marqueurs de l’histogramme peuvent être utilisés pour délimiter les cellules apoptotiques.

Image des données du test à l’aide de l’annexine V où les cellules analysées sont affichées dans le logiciel NucleoView™.

Résultats présentés dans plot manager

Images des données traitées du test de coloration à l’aide de l’annexine V dans le logiciel NucleoView™ sous forme d'histogrammes et de nuages de points.

Les cellules Jurkat ont été cultivées en l’absence (rangée supérieure) ou en présence (rangée inférieure) de camptothécine, puis les cellules ont été analysées à l’aide du test de fragmentation de l’ADN et d’un NucleoCounter® NC-3000™.

Le logiciel NucleoView™ NC-3000™ a fourni des diagrammes de dispersion et des histogrammes. On a utilisé des marqueurs dans les histogrammes affichés pour délimiter les cellules dont l’ADN fragmenté (cellules en sous-phase G1). Les histogrammes colorés correspondent à une fusion d’échantillons non traités (ligne bleue) et traités à la camptothécine (ligne rouge).

Références

  1. BD Larsen and CS Sørensen: The caspase‐activated DNase: apoptosis and beyond. FEBS J. 2017; 284(8): 1160-1170.